Réflexions sur Cesar Millan

Par Lucie Malouin, B.Sc, CTC, PCBC-A, MCP

Première publication le 1 février 2017 sur le blogue de FIDÈLE CANIN, révisé avril 2018.

 

On l’aime à la folie, passionnément… ou bien, on le déteste !

C’est vrai ! Pensez-y une minute, tout le monde a son opinion et souvent, ce n’est pas très modéré. Soit on le trouve génial et on défend ses méthodes comme si c’était la meilleure chose qui soit arrivée depuis l’invention du pain tranché, soit on le trouve cruel, dangereux et on souhaiterait le voir disparaître de nos écrans. Il y a une forte polarité entourant ce personnage que personne ne peut nier.

J’ai donc décidé de creuser un peu plus sur ce sujet et vous partager mes trouvailles. Cet article est un résumé de quelques unes de ses pratiques confrontées à la science.

 

Le bon, la brute et le truand… (The Good,  the Bad and the Ugly)

 

« Le bon »

Penchons-nous d’abord sur « le bon ». J’ai déjà été adepte de Cesar Millan et je ne me cache pas de le dire. Au contraire, je reconnais que dans toute chose, il y a du bon. Voici d’abord certains principes véhiculés par Millan qui sont aussi supportés par la science.

1. L ‘exercice est le premier élément de son équation pour avoir un chien équilibré.

La majorité des propriétaires de chiens le reconnaissent : un bon chien est un chien fatigué! La dépense énergétique quotidienne, qu’elle soit sous forme de stimulation mentale, d’activité masticatoire ou d’activité physique, est un incontournable pour la santé optimale du chien. Après tout, l’activité physique est bénéfique tant pour le chien que l’humain (1).

2. Règles, limites et interdictions.

Cela rime avec les 3 « C » du comportement canin : constance – cohérence – communication.

Si nous sommes capables de bien communiquer avec le chien, dans un langage qu’il comprend, et si nous sommes constants et cohérents entre nous (les humains vivant sous le même toit) alors il sera plus facile pour le chien de comprendre quelles sont les choses permises et celles qui lui sont interdites.
 
 
 
 

3. Récompensez le « calme ».

Cela va de soi! Pour que le chien ne s’excite pas à l’heure des repas, la première chose à éviter est de le récompenser en lui donnant de l’attention ou en lui offrant sa nourriture lorsqu’il est excité. On récompense les bons comportements puis on ignore les comportements indésirables. Évidemment, il y aura des exceptions. Exemples: lors d’activités appropriées (performance physique), lorsque le chien a besoin de motivation ou d’encouragements…etc.

4. Soyez un leader positif pour votre chien (2).

Ici, j’admets que mon interprétation diffère de celle de Millan. Il parle de « chef de meute ». Je préfère utiliser le terme « guide ». Pour moi, un leader est quelqu’un qui inspire confiance, que l’on aime et que l’on veut suivre. Enseignez à votre chien ce qu’il doit faire, prenez le temps, allez à son rythme et utilisez un langage qu’il comprend. Supervisez votre chiot. Enseignez un comportement souhaitable. Agissez en bon parent, c’est ça être un leader.
 

5. Animal, espèce (canis familiaris), race, individu. 

Les problèmes de comportement devraient être analysés sous plusieurs aspects. C’est l’anamnèse. On ne peut pas blâmer uniquement la race du chien pour tous les problèmes. Le chien est d’abord un animal. Il est soumis à une hiérarchie de besoins propres à l’espèce (sécurité, se nourrir, dormir, se reproduire, jouer…etc). Ceci s’apparente à la pyramide des besoins chez l’humain, telle que décrite par Maslow. Sa race et sa lignée lui confèrent des habiletés propres, qui sont génétiques et qui sont le résultat d’une sélection par l’humain. Et finalement il y a l’individu et sa personnalité : Max, Lola, Fido…

Les rottweilers ne démontrent pas tous de l’agressivité territoriale. Ce ne sont pas tous les labradors qui sont amicaux et ce ne sont pas tous les huskys qui sont fugueurs.

La génétique prédispose certainement le chien à performer dans certaines tâches mais il faut ajouter un élément à l’équation de Millan: l’environnement (3). Une étude récente a démontré que les chiens approchés par un inconnu de façon menaçante ou stressante, avaient tendance à rechercher la proximité de leur humain lorsque celui-ci avait un style d’interaction chaleureux (affectueux, enthousiaste, doux, plaisant) (4).

6. Il s’est prononcé contre le bannissement spécifique aux races et a dédié une émission à la dénonciation des usines à chiots.

Le jour même où la Cour Supérieure du Québec ordonna une suspension du règlement de la ville de Montréal concernant les pitbulls, Millan a publié une vidéo (5) sur sa page Facebook intitulée « Un message pour les gens de Montréal ». « Nous entendons des histoires au sujet de pitbulls agressifs… mais on ne creuse jamais vraiment au fond de l’histoire à savoir pourquoi le chien est devenu agressif. Ce qui mène à l’ignorance chez l’humain et crée de la peur ».

7. Suite à la popularité de son émission, les intervenants et éducateurs canins ont commencé à  offrir des consultations comportentales à domicile.

Bien que les cours de groupes soient encore très populaires, les consultations privées pour des problèmes de comportement spécifiques, et au cas par cas, ont vraiment pris leur essor.

 

« La brute et le truand »

Je regardais son émission et je trouvais que ses explications étaient logiques, que ses interventions semblaient rapides et efficaces et que les principes étaient faciles à appliquer. Jusqu’à ce que je commence à étudier et m’instruire ailleurs qu’à la télé… Ma perception a basculée.
 

J’ai appris à lire le langage canin et j’ai réalisé que des chiens dans certaines de ses émissions communiquaient clairement leur inconfort. J’ai observé qu’il confrontait énormément les animaux, les mettaient en situation d’échec afin de pouvoir infliger une «correction » et qu’il se faisait régulièrement mordre. Il reconnaît ouvertement qu’il n’a aucune formation scientifique ou études en psychologie canine. Son principal atout serait son intuition à comprendre le langage canin universel de l’énergie, langage que les scientifiques ne semblent pas saisir.

1. Son modèle d’interprétation : la hiérarchie de dominance humain-chien. 

Comme les chiens ne parlent pas notre langue, il est parfois difficile de savoir vraiment ce qu’ils pensent, ce qu’ils savent, ce qu’ils ressentent. C’est une difficulté tant pour les visites chez le vétérinaire, que dans la résolution des problèmes comportementaux ou pour la recherche scientifique. Pour tenter de comprendre comment fonctionne le chien, nous devons donc nous créer un modèle d’interprétation, modèle qui sera nécessairement imparfait.

Millan utilise la théorie de la meute. Il y a plusieurs problèmes majeurs avec cette théorie.

1.1. Le concept du loup alpha qui compétitionne avec les autres pour devenir le chef #1 en gagnant des combats est inexact scientifiquement. Les loups sauvages ont très rarement des comportements agonistiques (agressifs) car cela est contre-productif et met l’intégrité physique des individus qui luttent, ainsi que celle du groupe, en danger. Les loups vivent plutôt en famille et le couple reproducteur agit en bons parents (6). Mais il est inutile de parler des loups, vous allez comprendre pourquoi au point suivant.

1.2. Les chiens ne sont pas des loups (7). Ils ont des caractéristiques génétiques similaires mais il s’agit de deux animaux différents. L’analogie est aussi boiteuse que de comparer les chimpanzés aux humains. L’humain descend probablement du primate mais notre évolution fait de nous un animal distinct. Il est donc tout aussi absurde d’observer des loups et de transposer leurs comportements aux chiens domestiques.

1.3. Un chien n’est pas « un dominant » ou « un soumis »: Ce ne sont pas des traits de caractère mais plutôt des qualificatifs de comportements circonstanciels et situationnels entre deux individus de la même espèce (intra-spécifique) (8,9). La littérature abonde en ce sens. Le concept de dominance chez le chien domestique se reflète davantage par des postures de communication que les chiens adoptent eux-mêmes, plutôt que des agressions (10). Cela peut être un regard, la position de la tête, des membres antérieurs ou de la queue.

« Aucun chien n’est dominant permanent. Aucun chien n’est dominant dans l’absolu, sans avoir de congénères à dominer. Aucun gène de la dominance n’existe. Aucune race de chien n’est plus dominante qu’une autre. » – Laurent Meltzer (11)

1.4. Les chiens ne sont pas des animaux de meute (12). Le chien domestique s’est adapté à notre style de vie. Les chiens errants ou de village n’ont pas besoin de se regrouper pour chasser, pas plus qu’ils n’ont besoin d’aide pour trouver de la nourriture, qui provient plus souvent qu’autrement de déchets laissés par les humains. La plupart des chiens errants vivent seuls, certains ont un « ami » avec qui ils vivent quelques temps. Il arrive parfois qu’ils forment de petits groupes de quelques chiens, groupes non formels dont les individus vivent plutôt en proximité.

1.5.  La soumission en décubitus latéral (alpha roll) d’un chien désobéissant, agressif ou dominant. Voici le mythe de la dominance ou hiérarchie inter-spécifique, c’est-à-dire humain-chien.

« Il n’existe strictement rien de tel [que la hiérarchie humain-chien]. Les gens sont principalement des figures parentales pour leurs chiens, pas des chefs de meute au sein d’arrangements hiérarchiques, et il y a une abondance de références scientifiques de biologistes de l’évolution comme Ray Coppinger pour confirmer cette opinion. » – Dr Peter Neville (13)

Soumettre un chien en le forçant au sol en décubitus latéral (alpha roll) risque de détruire la relation de confiance. Le chien pourrait percevoir une menace physique qui aurait comme conséquence une augmentation de la peur ou du comportement agressif, ce qui pourrait ultimement empirer le problème que l’on tente de «corriger» (14). Le message que l’on communique au chien n’est pas que nous sommes le chef, mais bien que nous sommes dangereux et le chien pourrait réagir par la lutte ou la fuite (15).

2. Les « corrections », les punitions, l’utilisation de la force, la confrontation et l’immersion.

2.1 Ce sont toutes des méthodes ou techniques utilisées par Millan afin de rendre un chien calme-soumis, tel qu’il le prétend. Or, ce sont des méthodes dites aversives, c’est-à-dire qu’elles sont très déplaisantes pour le chien. Bien que cela puisse fonctionner pour faire cesser un comportement indésirable sur-le-champ, la réponse émotionnelle sous-jacente demeure inchangée. Voici quelques problèmes et risques reliés à leur utilisation (16). Ils sont nombreux et peuvent varier d’un chien à l’autre :

  • Impuissance acquise (ou détresse apprise);
  • Augmentation de la peur et/ou de l’anxiété;
  • Diminution de la capacité d’apprentissage en raison de l’augmentation du stress;
  • Création de mauvaises associations (événements programants) en provoquant de la peur;
  • Risque d’association de l’humain avec la punition, ou d’association d’une autre chose à la punition si le délai est mal calculé;
  • Réponse d’évitement ou d’agressivité envers la personne qui inflige la punition;
  • Confusion car n’enseigne pas au chien le comportement qu’il devrait faire;
  • Pourrait causer des blessures physiques, de part et d’autre.

2.2 Les colliers : étrangleur, à pointes, électronique/électrostatique.

Le collier à pointes (pics) est interdit dans certains pays. C’est un outil cruel qui provoque de la douleur par pincement. Il n’existe aucune raison valable d’utiliser ce type de collier.

Le collier étrangleur peut empêcher la respiration, provoquer des douleurs au niveau des vertèbres, des muscles, de la trachée, de l’oesophage, du cartilage protégeant la thyroïde.

Les mailles de métal peuvent être dangereuses lors de jeux entre chiens. Il peut générer un stress pour le chien qui anticiperait de se faire « choker ». Plusieurs personnes l’utilisent par manque de contrôle physique sur un chien de taille imposante. Mais les risques dépassent les bénéfices. Notons que Cesar offre sur son site un collier qu’il nomme le « Pack Leader Collar ». C’est un étrangleur monté sur 2 pièces de nylon. Ces pièces servent à maintenir l’étrangleur dans la partie haute et sensible du cou du chien, sans qu’il ne glisse plus bas.

Quant à son mode d’utilisation, il suggère d’appliquer une correction ferme et rapide lorsque nécessaire, afin d’avoir le contrôle lors des marches.  Car c’est en maîtrisant l’art de la marche qu’il devient possible de vraiment créer un lien avec son chien. (tiré de Cesarsway.com)

Très peu de recherches scientifiques ont examiné l’efficacité de l’utilisation de la stimulation électrique pour l’entraînement (17). Un certain succès a été observé pour supprimer des comportements de prédation envers d’autres chiens ou moutons domestiques. En raison du manque de preuves sur l’efficacité des colliers électroniques pour la modification comportementale, le potentiel d’usage incorrect, d’erreurs ou d’abus de cet appareil, il fut conclu que son utilisation pourrait compromettre le bien-être de l’animal. Les dangers de leur utilisation seraient similaires à ceux énumérés dans la section précédente. De plus, avec le collier électrique, certains risques sont accrus : mauvaise association, agression, exacerbation des émotions négatives (stress, anxiété, peur, détresse) sans oublier le risque de lésions au cou, surtout lorsque le chien est mouillé, irritation de la peau et nécrose de contact lorsque le collier est porté sur une longue période.

On suggère plutôt le harnais combiné à une bonne éducation afin de rendre la marche agréable et sécuritaire pour tous.

3. Les chiens vivent dans le moment présent.

L’humain est capable de voyager dans le temps mentalement. Il lui est possible de se rappeler des souvenir passés (mémoire épisodique) et d’imaginer le futur, se projeter dans le temps. Bien qu’il ait été suggéré que cette habileté soit propre aux humains, ceci ne signifie pas que les chiens ne vivent que dans le moment présent. Par exemple, il fut démontré que des animaux pouvaient anticiper un événement futur basé sur leur façon de se comporter dans le présent (18). Les travaux de recherche du Dr Zentall de l’Université du Kentucky suggèrent que les chiens peuvent même être entraînés à anticiper le futur sur des expériences passées (19,20). Selon une autre étude parue en 2011 (21), des chiens laissés seuls à la maison seraient également capable de faire la différence entre une période de 30 minutes vs 2 heures.

4. Une solution universelle pour tous les chiens et tous les problèmes.

Les raisons pour lesquelles les gens consultent un éducateur canin pourraient être regroupées en trois grandes catégories : les manques éducationnels (le chien n’a jamais appris le comportement désiré), la pression sociale ou idées préconçues (un chien ne doit pas monter sur les divans, l’humain doit manger avant le chien) ou un problème de comportement proprement dit (peur, agressivité, anxiété). Peu importe le type de problème, Millan utilise toujours la même et unique approche. Que ce soit le son magique « shhhh! » combiné à l’énergie « calme-assurée » du leader, il provoque le comportement indésirable pour pouvoir infliger une correction. C’est ce que l’on appelle « mettre le chien en situation d’échec ».

En réalité, les éducateurs canins feront tout en leur pouvoir pour éviter ceci. Mais j’imagine que ça ferait une émission de télé plutôt ennuyante !

Le principe s’appelle « LIMA » (least intrusive, minimally aversive) (22) qui se traduirait par «moins dérangeant possible, aversion minimale». On utilise des protocoles étant reconnus comme les meilleures pratiques et ces protocoles sont établis selon le principe LIMA. Le renforcement positif est associé à un faible taux d’agressions, de comportements d’évitement et de peur chez le chien. Afin de choisir le bon plan, il faudra prendre en considération une variété d’éléments en fonction du chien, du propriétaire, de la famille, de l’environnement…etc. On tentera également de laisser au chien le plus de contrôle et de choix possibles pendant le processus d’apprentissage. Il n’y a donc aucune recette universelle et unique pour régler les divers problèmes rencontrés. 

 
En terminant, voici la position officielle des différents corps professionnels.

AMVQ (Association des médecins vétérinaires du Québec) :

« Respectez les émotions de votre chien! Profitant de la venue prochaine à Montréal du controversé dresseur de chiens Cesar Millan, l’Association des médecins vétérinaires du Québec tient à mettre en garde les propriétaires qui seraient tentés d’utiliser certaines techniques de « dressage canin » qui représentent non seulement un réel danger pour l’animal, mais avant tout un risque accru pour leur propre sécurité puisqu’il est prouvé que les corrections physiques augmentent les réactions agressives chez les chiens. »

(Publié le 1 novembre 2010)

ACMV (Association canadienne des médecins vétérinaires) :

« L’Association canadienne des médecins vétérinaires appuie l’utilisation de méthodes de dressage sans violence qui se fondent sur les connaissances scientifiques actuelles relatives à la théorie d’apprentissage. Les méthodes axées sur les récompenses sont fortement recommandées. Les méthodes par aversion sont fortement découragées parce qu’elles peuvent causer la peur, la détresse, l’anxiété, la douleur ou des blessures physiques au chien. » (Énoncé de position émis le 16 octobre 2015)

OMVQ : Mise en garde de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec à l’égard de l’usage de méthodes punitives dans l’éducation des animaux.

« À la suite de l’annonce, le 10 janvier dernier, du retour, cet hiver, de l’émission d’éducation canine César à la rescousse sur la chaîne de télévision Canal Vie, l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec souhaite mettre en garde la population contre l’utilisation de méthodes punitives d’éducation des animaux en général et des chiens en particulier. L’Ordre encourage plutôt les propriétaires canins à préconiser des pratiques axées sur le renforcement positif qui préservent le bien-être de leur animal. Maintes études sur le comportement animal ont démontré au fil du temps que l’encouragement des comportements positifs de l’animal par la récompense a plus de chance d’amener une répétition par l’animal de ces comportements souhaitables que l’utilisation d’une mesure dont l’effet est punitif sur celui-ci. C’est pourquoi les méthodes de renforcement positif doivent être privilégiées et les  méthodes punitives ne devraient jamais être utilisées comme premier recours. »  (Publié le 26 janvier 2016)

La majorité des corps professionnels (vétérinaires, comportementalistes, éthologues) a rejeté la théorie de la hiérarchie de dominance inter-spécifique (humain-chien) et les méthodes aversives. Pourtant, elles sont encore largement disséminées par certains éducateurs, maîtres-chiens, éleveurs, vétérinaires et même par certaines écoles. C’est probablement la raison pour laquelle elles sont encore si populaires auprès du grand public.

Je souhaite qu’à force d’informer les gens, afin qu’ils puissent éduquer leurs chiens avec des méthodes positives, nous parviendrons ensemble à mettre fin à cette époque et évoluer avec plus de compassion vers un avenir respectueux envers le meilleur ami de l’Homme.

 
Au moment d’écrire ces lignes (*février 2017), Nat Geo Wild a annoncé la télédiffusion dès février 2017 de la série intitulée « Dog Nation » qui mettra en vedette Cesar Millan accompagné de son fils Andre… (soupir).

 

Références :

1. Westgarth C., Christian H.E.,Christley R.M.  Factors associated with daily walking of dogs. BMC Vet Res. 2015 ; 11:116. Published online 2015 May 19.

2. Payne, E., Bennett, P.C., McGreevy, P.D. Current perspectives on attachment and bonding in the dog–human dyad. Psychol Res Behav Manag. 2015; 8: 71–79.  Published online 2015 Feb 24 

3. Carol Beuchat PhD, Understanding the heritability of behaviour in dogs, June 2016. http://www.instituteofcaninebiology.org/blog/understanding-the-heritability-of-behavior-in-dogs

4. Cimarelli, G., Turcsan, B., Banlaki, Z., Range, F., Viranyi, Z.  Dog Owners’ Interaction Styles : Their Components and Associations with Reactions of Pet Dogs to a Social Threat. Front Psychol. 2016; 7: 1979. Published online 2016 Dec 20.

5. https://www.facebook.com/cesar.millan/videos/10154658052084954/

6. http://www.davemech.org/news.html

7.  Coppinger R. & L., DOGS: A Startling New Understanding of Canine Origin, Behavior, and Evolution, published by Scribner, NY, in 2001

8. Patricia B. McConnell, PhD. The Other End Of The Leash. The Concept Formerly Described as « Dominance » http://www.patriciamcconnell.com/theotherendoftheleash/the-concept-formerly-described-as-dominance

9. Marc Bekoff PhD. Social Dominance Is Not a Myth: Wolves, Dogs, and Social dominance is real but has been widely misunderstood and misused. Posted Feb 15, 2012 https://www.psychologytoday.com/blog/animal-emotions/201202/social-dominance-is-not-myth-wolves-dogs-and

10. Van der Borg, J., Schilder, M., Vinke, C., De Vries, H.  Dominance in Domestic Dogs: A Quantitative Analysis of Its Behavioural Measures. PloS One 2015; 10(8): e0133978. Published online 2015 Aug 26.

11. Laurent Meltzer, Cynologiste, Esprit de Chien.

12. Alexandra Semyonova, The 100 Silliest Things People Say About Dogs, Hastings Press, 2009, 272p. ISBN-10: 1904109187.

13. http://takingthelead.co.uk/advice/index.php?page=interview_with_dr_peter_neville

14. Association of Professional Dog Trainers. Position Statement. Dominance and Dog Training. Approved October 20, 2009. https://apdt.com/about/position-statements/dominance/

15. Association of Professional Dog Trainers. Dominance and Dog Training. https://apdt.com/pet-owners/choosing-a-trainer/dominance/

16. Hiby, EF., Rooney NJ, Bradshaw JWS. Dog training methods: their use, effectiveness and interaction with behaviour and welfare. Animal Welfare 2014, 13 : 63-69. ISSN 0962-7286.

17. Blackwell E, Casey R. The use of shock collars and their impact on the welfare of dogs. RSPCA commissioned report (2006). http://www.rspca.org.uk/ImageLocator/LocateAsset?asset=document&assetId=1232713013325&mode=prd

18. Trakas, M., La mémoire épisodique chez l’humain et chez les animaux non-humains.

19. http://www.animalplanet.com/pets/can-dogs-understand-time/

20. Zentall, T., Animals may not be stuck in time. Learning and Motivation. Vol 36, Issue 2, May 2005, p208-225.

21. Rehn, T., Keeling, L.J., The effect of time left alone at home on dog welfare. Applied Animal Behaviour Science. Jan 2011; Volume 129, Issues 2-4, Pgs 129–135.

22.  Association of Professional Dog Trainers. Position Statement on LIMA. What do you want the animal TO do? https://apdt.com/about/position-statements/docs/position-statement-lima.pdf

23. http://www.veterinairesaucanada.net/documents/methodes-de-dressage-sans-violence-pour-les-chiens